tract AL

Contre la loi Travail : le bras de fer continue




Pour le succès de la journée de lutte du 15 septembre, relançons dès maintenant dans l’unité, l’activité
des sections syndicales et les réseaux locaux de mobilisation.

Une journée nationale unitaire
de grèves et de manifestations
dès le 15 septembre, c’est du
jamais vu. Et cela montre que la
colère est toujours là, malgré la
répression policière, malgré les
condamnations à des peines de
prisons, malgré l’état d’urgence,
malgré le recours au 49-3 début
juillet pour imposer une loi objectivement
minoritaire.

La colère est toujours là

Nous sommes en colère et
nous voulons l’abrogation de la loi
Travail. Nous sommes en colère
et nous refusons la mise en place
d’un service civique obligatoire de
neuf mois pour les jeunes. Nous
sommes en colère car la destruction
de la totalité du code du travail
est sur la table et que c’est
dès maintenant un enjeu majeur
pour les droits des travailleuses et
des travailleurs.


Contre la loi Travail : le bras de fer continue
PDF du tract AL à télécharger

Nous sommes en colère contre
ceux qui, tout l’été, ont instrumentalisé
les attentats pour distiller le
venin de la peur et le poison du
racisme ; la haine et la division.
Nous sommes en colère car
cela fait des années que les gouvernements
de droite comme de
gauche accumulent les lois antisociales
malgré des manifestations
monstres, des blocages
spectaculaires, des grèves fortes,
des sondages négatifs.

Frapper plus fort

Laissons les gredins et les
canailles qui nous gouvernent à
leurs primaires puisque nous
savons déjà que, quelle que soit
l’issue des prochaines élections
présidentielles, nous devrons
encore nous mobiliser contre les
mauvais coups. Et mettons toutes
nos forces dans la construction de
cette grève générale qui pointe le
nez mais peine à s’épanouir
depuis le mouvement des
retraites de 2010.

Le Havre, 2 juin 2016
(c) Daniel Maunoury

Car le bilan des dernières
grandes luttes est clair : nous
devons frapper plus fort pour
gagner, pour bloquer les mauvais
coups et engranger des victoires.
Seule une grève générale prolongée
nous permettra de remettre
les pendules à l’heure, de restaurer
les droits perdus et d’enregistrer
de nouveaux acquis, puis de
poser les jalons d’une nouvelle
société.

Changer la société

C’est ici et maintenant qu’il
faut commencer à discuter de la
société que nous voulons vraiment.
C’est dans les luttes, dans
les entreprises et dans les quartiers
qu’il faut commencer à la
construire, en résistant et en s’organisant.
Nous devons reconstruire
une gauche anticapitaliste,
libertaire et révolutionnaire pour
préparer demain l’expropriation
des capitalistes, l’autogestion
des entreprises et la démocratie
directe partout.

Rejoignez-nous maintenant,
pour ne plus subir et pour imaginer
une autre société, communiste
et libertaire.

 
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