Clash Mai

Dépassons les vieux modèles !




La fac n’a jamais été un îlot d’émancipation coupée de la société capitaliste. Comme toute la société, elle a toujours été un champ de bataille. Un modèle nouveau reste à inventer, mais ce qui est certain, c’est qu’il devra émerger de nos luttes et de nos rêves !

Il y a quelque chose de pourri à la fac...

La galère, on la connaît toutes et tous. Il y a les amphis surchargés, le manque de place en TD, les profs pressés qui te parlent mal, le boulot précaire après les cours juste pour se payer une chambre de bonne ou un lit en cité U... La concurrence est de plus en plus féroce entre les étudiant-es, et tout ça pour des diplômes qui, à ce que l’on nous dit, ne valent plus rien. La vague du capitalisme néolibéral s’est abattue sur l’Université depuis déjà des décennies, portée tant par les gouvernements de gauche que par ceux de droite. La fac se prétendait autrefois ouverte et proclamait qu’elle allait nous donner l’émancipation par le savoir. Aujourd’hui, il est de plus en plus clair que nous ne sommes plus que des ’’clients’’ venant y acquérir des ’’compétences’’. Mais est-ce vraiment une nouveauté ?

C’est tout un système qu’il faut remettre en cause !

Ces dernières années, on a pu voir à la fac des mouvements étudiants qui, répétant d’anciennes recettes, n’ont pas été victorieux. Interrogeons-nous sur l’institution « université » et son rôle-clé en système capitaliste : reproduction des inégalités sociales (la sélection existait déjà avant la loi ORE !), production de savoirs utiles au marché et mise en concurrence des étudiant.e.s et chercheur.se.s...la fac ne cherche pas à construire des esprits critiques mais à assurer l’employabilité. Alors, on ne peut se contenter d’une simple « défense des acquis » d’une université républicaine mythifiée qui n’existe plus. Remettons en cause cette institution, qui loin d’émanciper les individus, cherche à les conformer à l’ordre marchand !

De l’autogestion des luttes à celle des lieux d’étude

Cette critique nous la portons concrètement dans les luttes étudiantes, par des pratiques autogestionnaires et un syndicalisme révolutionnaire. Dans l’organisation de la lutte on expérimente d’autres manières de s’organiser en rupture avec la hiérarchie. En faisant front, en gagnant de nouveaux droits, on se rend compte de notre force collective : c’est aux étudiant.es et aux travailleur.ses des universités de les gérer, car c’est nous qui les faisons fonctionner, qui produisons les connaissances et qui nous formons. Dans une société communiste libertaire, des AG d’usager.es et de travailleur.ses organiseraient la formation et la production des savoirs. Elles seront en lien avec des AG de villes, de territoires et celles sur les lieux de travail. C’est ainsi que nous pourrons définir les besoins de la collectivité et des individus qui la font vivre.

Révolution ! Autogestion !

 
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