Dette de l’Etat : Profits pour les capitalistes, Désastre pour les travailleurs !




Le capitalisme frappe fort. Pour sortir de sa crise, il doit nous marcher dessus : banquiers,
patrons et gros actionnaires mettent aujourd’hui l’immense majorité de la population en
faillite. Afin de préserver leurs profits et leur puissance, ils font tout pour réduire les salaires,
les effectifs dans les entreprises, leurs impôts, les services publics et la protection sociale, soutenus
par l’Etat et les gouvernants, de droite comme de gauche.

Après avoir acculé à la ruine les
peuples des pays du Sud, les capitalistes
mettent à sac l’Europe et
l’Amérique du Nord.
La dette, ce
sont eux qui l’ont fabriquée. Depuis
30 ans, la réduction des recettes de
l’etat a pour conséquence d’emprunter
sur les marchés financiers.
Les financiers se sont chargés du
reste avec le soutien sans faille des
gouvernements et ne cessent de durcir
les conditions d’existence des
travailleurs et travailleuses en baissant
nos salaires, en cassant les
retraites, les allocations chômage, la
sécu... et en obtenant des etats à leur
botte des exonérations fiscales et
sociales astronomiques...


Ce sont les capitalistes qui
ont créé la dette

L’Etat et les gouvernants agissent
pour accroître les profits des capitalistes.

ils nous mentent quand ils
expliquent que tout le monde est
responsable de la dette et que les travailleurs
doivent la payer. et le plan
d’austérité de 10 milliards d’euros
n’est qu’un avant goût des sacrifices
qui seront exigés après les présidentielles.
Cette dette des Etats n’est
pas la nôtre.
Les islandaises et les
islandais ont donné l’exemple en
signifiant à leurs gouvernants qu’ils
ne payeront pas. Les Grec-que-s et
les espagnol-e-s ont fait de même
en faisant éclater leur colère dans la
rue, occupant les places de leur pays
et multipliant les grèves.

Refusons de payer
leur crise

Au peuple de décider ! Nous
devons refuser de payer et nous
organiser pour faire échec à leurs
plans d’austérité.
Nous indigner ne
suffira pas. A chaque fois, ils passent
en force et préparent le plan
d’austérité suivant. Cinq organisations
syndicales appellent à une
journée d’action le 11 octobre. Pour
autant, cet appel n’en fait pas une
journée de grève et ne laisse entrevoir
aucune suite en terme de
confrontation avec l’etat et le patronat
ou d’annulation de la dette. il a
pourtant le mérite d’exister, alors
faisons-en autre chose : une véritable
journée de grève interprofessionnelle
public-privé pour signifier
un refus massif de payer la dette du
capital et affirmer nos revendications
salariales. Mais cela restera
insuffisant et c’est bien l’économie
qu’il faut placer sous le contrôle des
travailleuses et des travailleurs.

Contre l’Etat et le capital :
grêve générale

Défendons les revendications qui
permettent de remettre en cause le
pouvoir des capitalistes sur nos
vies : blocage des dividendes des
actionnaires, augmentation généralisée
des salaires, réduction de l’éventail
hiérarchique des salaires, droit
de veto des travailleurs sur les licenciements,
réduction massive du
temps de travail sans annualisation
et flexibilité, réquisition des logements
vides, contrôle des prix des
loyers et des biens alimentaires…
Mobilisons-nous contre l’Etat et le
capital, uniques responsables de
cette dette. Aucune illusion à avoir
sur les présidentielles ! C’est en
organisant par eux-mêmes la
résistance que les travailleurs et la
jeunesse s’opposeront à l’austérité
annoncée par le PS et l’UMP.
Réapproprions-nous les syndicats
pour en faire des outils
de lutte plus forts, pour
résister aux lois capitalistes
et construire la
grève générale !

Tract Fédéral 26/09/11
 
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