Communiqué

Edito : Qui a peur ?




Avec une répression intense le gouvernement fait le choix de
la politique de la peur.
Le moindre incident est l’occasion d’une communication effrénée et d’une surenchère autoritaire. Mais celles-ci masquent mal l’état de fébrilité de ces monarques en herbe.

Des coups de menton de Valls jusqu’à Hollande affirmant, sur le modèle d’une Margaret Thatcher, « qu’il n’y a pas d’alternative » : ces politiciens se sentent investis jusqu’au bout de leur rôle de chef de guerre du capitalisme ! Quitte à jouer la politique de la terre brûlée. Mais celle-ci a un prix et l’ombre d’un effondrement à la Pasok plane sur le PS où c’est devenu sauve qui peut.

La crise politique qui vient pourrait coûter cher.
Alors qui a peur ? Sans aucun doute toutes celles et ceux qui subissent
la violence policière. Mais notre peur est corrélée
à l’espoir d’une victoire sociale. Nous savons
que nous n’avons pas le choix. Nous n’avons rien à sauver : ni poste de député ni maroquin d’aucune sorte.

Cette classe politique a une peur grandissante face à ces effusions
dans un monde du travail et de la précarité qu’elle ne connaît pas : que pourrait-il surgir de ça ? Comment se positionner ? Le silence du FN sur la loi travail est éloquent à ce sujet. Une autre crainte : et si l’Euro de foot était perturbé ?

La grande cérémonie des jeux menacée par les luttes ? Un cauchemar pour eux, une opportunité pour nous !

cc Rebellyon.info

Alternative Libertaire, le 28 mai 2016

 
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