Clash octobre

Ils leur ferment les frontières, ouvrons leur nos facs !




Les politiques de fermeture des frontières s’amplifient, de plus en plus de migrant.es meurent en Méditerranée, ou sont traqué.es en France. Face à cette répression, organisons-nous pour les soutenir, et mobilisons-nous pour l’ouverture des frontières et la liberté de circulation !

Retour sur une occupation à la fac de Nantes

Le jeudi 23 novembre 2017, à Nantes, une assemblée Générale a été organisée sur la fac. Suite à celle-ci, l’occupation de plusieurs salles d’un des bâtiments de l’Université de Nantes a débutée. L’objectif était simple, nous sommes étudiant.es ou employé.e.s de l’Université et nous occuperons notre lieu de travail pour loger des Mineur.es Isolé.es Etrangers.ères.

Durant l’occupation l’organisation est gérée collectivement. On organise des collectes de nourritures, de vêtements… Des cours sont également organisés pour ces jeunes descolarisé.es.
Loin d’être un long fleuve tranquille, l’occupation a été tenue malgré les menaces de la présidence de l’Université de faire intervenir les forces de l’ordre pour évacuer les lieux. Nous nous sommes alors organisé.es entre étudiant.es, personnels, profs, médecins, journalistes, avec l’aide des syndicats pour créer un rapport de force et maintenir l’occupation. Opération réussie puisque le président de l’Université a accepté que l’occupation soit maintenue jusqu’à la fin de la trêve hivernale.

Une répression qui perdure

Avec la loi asile et immigration votée en août, la répression de l’Etat s’accentue contre les migrant.es, la durée de rétention des sans-papiers est allongée à 90 jours, la surveillance et le fichage s’étendent désormais aux mineur.es isolé.es étranger.es, l’aide médicale est réduite. Le refus du gouvernement d’accueillir l’Aquarius dans un port français illustre sa politique de fermeture des frontières, mettant en danger la vie de centaines de réfugié.es.

Dans plusieurs villes l’Etat ne répond pas à ses obligations légales d’hébergement, et expulse les migrant.es qui se retrouvent ainsi à la rue. Pour remédier à cette urgence, des lieux sont occupés, comme un bâtiment de la fac de Rennes 2, des cantines sont organisées, du soutien se met en place.

Un combat quotidien contre le système

Le capitalisme chasse les migrant.es de chez eux avec ses guerres, sa pollution, et avec la galère qu’il répand sur le monde. Une fois qu’ils et elles sont arrivé.es chez nous, il les assassine par ses flics, ses fachos et ses frontières. Pour résoudre la question des migrations, c’est donc contre le capitalisme et son idéologie raciste qu’il nous faut dès maintenant nous battre.

Beaucoup de migrant.es sont des jeunes, étudiant.es ou travailleur.ses. Leur combat est aussi le nôtre. Nous devons nous organiser pour les soutenir. Occupons nos lieux d’étude pour y loger des exilé.es, comme l’ont fait nos camarades de Nantes, de Saint-Denis ou de Rennes ! Engageons nous dans des collectifs de soutien aux migrant.es, comme il en existe dans toute la France ! Luttons contre l’État et contre le capitalisme, pour la liberté de circulation et d’installation !

 
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