L’orgasme : juste pour le plaisir !




Pourquoi le ciel est-il bleu ? Pourquoi les hommes ont-ils des tétons ? Pourquoi les femmes ont-elles des orgasmes ? Le dernier livre de la biologiste américaine Elisabeth Lloyd renouvelle une hypothèse iconoclaste. Et quand il s’agit de mélanger orgasme, sexualité, évolution naturelle et biologie, les interprétations politiques ne sont jamais loin...

Depuis Darwin, les biologistes ont pris pour habitude de chercher comment telle ou telle caractéristique d’un organisme pouvait augmenter ses chances d’avoir des descendants. En effet du point de vue de l’évolution des espèces, les individus sont sélectionnés sur la base de leur capacité à maximiser la contribution de leurs propres gènes aux générations futures.

Il existe plusieurs « stratégies » pour atteindre cet objectif. Par exemple, des individus plus aptes à s’accaparer les ressources du milieu auront plus de chances de survivre, de se reproduire et de voir leurs gènes se transmettre. Mais des individus aptes à l’entraide et à la coopération, auront eux aussi plus de chances de survivre et d’avoir un succès reproducteur plus élevé.

Dans ce contexte, certaines caractéristiques (organe, réponse physiologique, comportement…) sont appelées des adaptations si elles ont évolué parce qu’elles améliorent la réalisation de certaines tâches et favorisent le succès reproducteur. Par exemple chez l’homme, l’orgasme est une adaptation. Il est étroitement lié à l’éjaculation puisque les contractions musculaires orgasmiques permettent l’émission des spermatozoïdes contenant les gènes de l’individu. L’orgasme permet d’augmenter le succès reproducteur de l’homme vu qu’il aura plus de chance d’avoir des enfants que s’il n’avait pas d’orgasme. En revanche, la femme peut très bien avoir une descendance sans avoir d’orgasme : pourquoi ce trait est-il alors aussi également chez la femme ?

Dans son dernier ouvrage [1], la biologiste et philosophe des sciences, Elisabeth Lloyd, passe en revue de façon exhaustive les différentes hypothèses avancées pour expliquer la présence de l’orgasme chez la femme [2]. Elle démonte de façon précise et méthodique les hypothèses qui défendent une vision « adaptationniste » de l’orgasme féminin. Son modus operandi favori est de mettre à jour les suppositions tacites (background assumptions) de ces différentes hypothèses et de voir si les faits les valident. En général ces suppositions sont infirmées et l’hypothèse qui en dépend s’écroule comme un château de cartes.

En fait, selon Lloyd, les données actuelles en sexologie, en primatologie et en biologie ne permettent pas de défendre l’hypothèse de l’orgasme féminin comme adaptation naturelle. En d’autres mots, au vu des connaissances disponibles à ce jour, l’orgasme féminin n’a pas de « fonction » contrairement à l’orgasme masculin.

L’orgasme renforçant le lien homme-femme ?

Par exemple, un groupe d’hypothèses avance que le lien affectif qui se crée entre un homme et une femme serait une adaptation [3] : l’homme amènerait à la femme la sécurité et les ressources dont elle a besoin pour élever ses enfants. En échange, l’exclusivité de cette relation monogame assurerait à l’homme la paternité des enfants. Tout ce qui tendrait à renforcer cette relation, comme par exemple l’orgasme lors de chaque rapport sexuel, constituerait une adaptation.

Cette théorie suppose que l’orgasme féminin serait spécifique à l’espèce humaine. Il se serait développé pour augmenter la fréquence des rapports, compensant la disparition des périodes de chaleurs qui déterminent les périodes d’activité sexuelle présentes chez les autres espèces de singes. Enfin l’état de fatigue consécutif à un orgasme aurait tendance à forcer homme et femme à rester allongé-e-s, ce qui dans le cas de la femme favoriserait la rétention de sperme et donc les chances d’avoir un enfant.

Le premier problème de cette théorie est qu’elle suppose que les comportements sexuels et réponses physiologiques lors d’un rapport sont les mêmes chez l’homme et la femme. Or, si les hommes atteignent l’orgasme sans difficulté lors d’une pénétration vaginale, la sexologie nous apprend qu’un grand nombre de femmes n’ont pas d’orgasme de cette manière (voir l’encadré « quelques chiffres »). L’observation de nos proches cousins primates nous a appris que les femelles de plusieurs espèces de singes sont capables d’avoir des orgasmes lors de relations homosexuelles et que leur activité sexuelle ne se limite pas à la période de chaleurs, bien au contraire. Enfin, la torpeur qui fait suite à l’orgasme est une réponse physiologique masculine. Les femmes étant au contraire plus éveillées après un orgasme, la rétention de sperme n’est pas favorisée lorsque les femmes se redressent sous le simple effet de la gravité.

Plus généralement la plupart des hypothèses avancées ne prennent pas en compte les occurrences de l’orgasme féminin en dehors de tout rapport sexuel. Par exemple, toutes les données montrent que, contrairement à la pénétration vaginale, la masturbation féminine est un moyen très efficace d’atteindre l’orgasme (voir l’encadré « quelques chiffres ») [4].

L’orgasme féminin favorisant l’infidélité féminine.

Un second type d’hypothèses prend le contre-pied des théories précédentes. Il donne un rôle plus « actif » aux femmes dans la sexualité afin d’augmenter leur succès reproducteur. Elle suppose que l’orgasme féminin serait une adaptation vestige d’un âge où l’organisation sociale permettait la polyandrie [5]. La difficulté des femmes à atteindre l’orgasme lors d’une pénétration vaginale les pousserait, pour y parvenir, à enchaîner les rapports sexuels avec plusieurs partenaires. Ceci aurait comme avantage d’ôter aux hommes la certitude de la paternité des enfants éventuels. Pour élever leur progéniture, les femmes profiteraient ainsi des ressources provenant de plusieurs hommes. De plus, cela réduirait aussi les comportements violents masculins envers les enfants vu que ceux-ci pourraient être les leurs et donc porteurs de leurs gènes.

Mais cette hypothèse suppose qu’une durée plus longue de stimulation, lors des rapports, augmente les chances d’atteindre l’orgasme. A ce sujet les résultats des études divergent, mais montrent que, soit il n’y a pas de lien entre la durée de pénétration et l’incidence des orgasmes, soit que c’est seulement chez 35 à 38% des femmes que cette durée joue un rôle. De plus, au-delà de 10 à 15 minutes de pénétration, la probabilité pour la femme d’avoir un orgasme n’augmente pas : plus long(temps) n’est pas forcément mieux. En revanche les études s’accordent à dire que, pour les femmes, la durée et le type de préliminaires sont des facteurs plus importants que la durée de pénétration pour l’atteinte de l’orgasme.

Une course à l’ovule ?

Enfin un dernier groupe de théories que Lloyd passe au crible est aussi un des plus récents et le plus en vogue de nos jours, y compris parmi les féministes critiques des sciences. Cette théorie avance que les contractions de l’utérus lors de l’orgasme permettraient d’aspirer le sperme et ainsi d’augmenter les chances de fertilisation. Dans une situation de polyandrie, il y aurait compétition entre les spermatozoïdes provenant de différents hommes pour féconder le ou les ovules. L’orgasme permettrait ainsi aux femmes de favoriser la fécondation par certains hommes : en choisissant par exemple de se masturber ou pas après certains rapports sexuels.

Mais les données étayant cette théorie sont, pour le moins, rares. En effet les résultats sur les variations de pression intra-utérine lors d’un orgasme sont contradictoires. De plus, plusieurs expériences montrent que ces éventuels changements de pression ne suffisent pas à faire bouger le sperme dans l’utérus ou que le mouvement du sperme est dû aux contractions spontanées de l’utérus et pas aux contractions orgasmiques. Ensuite les études princeps sur lesquelles repose cette théorie présentent de graves biais méthodologiques. Par exemple dans certains cas, 73% des données proviennent d’un seul couple d’individus, ce qui est loin d’être représentatif. Enfin, les mâles des espèces chez lesquelles on retrouve un phénomène de compétition entre spermatozoïdes présentent certaines caractéristiques qui leur donnent plus de chance de féconder l’ovule. Par exemple il y a une forte concentration de spermatozoïdes par éjaculation, le volume d’éjaculation est plus grand et en conséquence les testicules sont de grande taille par rapport à la taille du corps. Or les hommes n’ont aucune de ces caractéristiques, ce qui suggère fortement que la compétition entre spermatozoïdes n’intervient pas dans le cas de l’espèce humaine.

De l’orgasme féminin comme produit dérivé.

En parallèle de ce démontage en règle, Lloyd défend une hypothèse, avancée pour la première fois par Donald Symons en 1979. Cette hypothèse stipule que l’orgasme féminin n’est pas une adaptation mais qu’il dérive, pendant le développement, de l’orgasme masculin. Ce dernier est une adaptation et nécessite qu’à partir d’une ébauche embryonnaire soient mis en place les circuits sensori-moteurs de l’orgasme lors du développement. Mais ces ébauches embryonnaires sont communes à tous les embryons mâles comme femelles. Les femmes « héritent » donc des circuits de l’orgasme et de la capacité de jouir, sans que cela ait quoi que ce soit à voir avec un quelconque rôle vis à vis de la reproduction, mais simplement parce que c’est un impératif évolutif que les hommes aient des orgasmes.

Par analogie, chez les hommes les tétons ne sont pas une adaptation mais seulement un produit dérivé d’une ébauche embryonnaire pouvant se développer en seins chez la femme. Et ces derniers sont une adaptation puisqu’ils favorisent la survie de la descendance par l’allaitement. Dans ce cas cela permet aussi aux hommes de posséder une zone érogène qui n’a pas de fonction biologique particulière.

Ainsi cette théorie explique que, en tant qu’équivalent embryonnaire du pénis, le clitoris soit le centre du plaisir féminin et que sa stimulation soit la plus propice à procurer l’orgasme. De plus, cela permet d’expliquer la variabilité observée entre femmes vis à vis de l’orgasme lors d’un rapport sexuel et de leur facilité à l’atteindre. En effet si le succès reproducteur d’un individu n’est pas affecté par la présence ou l’absence d’un trait alors ce n’est pas soumis à la sélection naturelle et il a tendance à montrer une grande variabilité dans son expression. Par exemple, la grande variabilité interindividuelle vis à vis des capacités olfactives en est un exemple : en effet la survie de l’être humain dépend beaucoup plus de ses capacités visuelles qu’olfactives [6]. Un être humain avec une capacité olfactive surdéveloppée n’aura pas des chances de survie hautement améliorées. Donc, contrairement aux théories qui supposent que toutes les femmes atteignent l’orgasme lors d’un rapport sexuel, l’hypothèse défendue par Lloyd dit que les 33% de femmes qui ont rarement ou jamais d’orgasme lors d’un rapport font simplement partie de la variabilité normale d’une caractéristique invisible aux yeux de l’évolution naturelle.

Réponse aux critiques

En conclusion Lloyd souligne que cette hypothèse a été négligée. Ce champ de recherche est dans une impasse depuis plus d’une dizaine d’années. Ceci s’explique car les chercheurs du domaine ont parfois omis certaines données. Ces omissions serait causées par plusieurs biais : soit à un biais « adaptationniste », tout trait biologique étant considéré comme une adaptation augmentant le succès reproducteur ; soit à un biais androcentriste, considérant que les réponses sexuelles sont les mêmes chez l’homme et la femme ; soit à un biais hétérosexiste et à une tendance à considérer l’être humain comme quelque chose d’unique dans le règne animal, en omettant les connaissances sur l’orgasme féminin chez certaines espèces de singes et notamment lors de relations homosexuelles.

Avec ce livre, Lloyd s’est attirée les foudres de plusieurs personnes. Dire à des experts qu’ils ont été sujets à un biais de confirmation [7] et n’ont pas été assez critiques était voué à froisser quelques égos [8]. Dire que l’orgasme féminin est un produit dérivé de l’orgasme masculin [9] lui a valu des attaques de plusieurs féministes. Notamment il peut être reproché à cette hypothèse de dévaloriser l’importance de l’orgasme féminin en le faisant découler de l’orgasme masculin. Mais Lloyd rétorque qu’il n’y a pas de lien entre ce qui est issu de la sélection naturelle et ce qui est important d’un point de vue culturel. De nombreuses choses d’une très grande importance culturelle, comme la musique et la lecture ne sont pas directement le résultat de la sélection naturelle. Réciproquement certaines choses découlant directement de la sélection naturelle, comme le réflexe de déglutition, sont en grande partie dénuées de toute importance culturelle.

A l’opposé, on lui a reproché son parti pris féministe. Le fait que l’orgasme féminin n’est pas une adaptation, est en accord avec les valeurs féministes qui disent que la sexualité des femmes devrait être associée à l’idée de plaisir et dissociée de l’idée de reproduction. Certes comme le soulignait le célèbre paléontologue, Stephen Jay Gould, dans sa critique (positive) des idées de Kropotkine sur la théorie de Darwin, « Si on nous présente la nature précisément sous le jour qui nous conforte dans nos préjugés, il faut être doublement méfiant. » [10] Mais au final, et ceci pourrait être la morale de ce petit exposé, Lloyd juge bien de la véracité de son hypothèse en fonction de sa capacité à expliquer les faits et pas à la lumière de ses idéaux moraux ou politiques.

Réciproquement, on pourrait ajouter qu l’on ne doit pas nécessairement faire reposer nos jugements de valeurs sur les jugements de faits issus des sciences [11].

Rémi (AL Montrouge)


Voir aussi le site d’Elisabeth Lloyd.

  • Elisabth Lloyd, The case of the female orgasm : bias in the science of evolution, Harvard University Press, 2005, 13 $.
  • Stephen Jay Gould, La foire aux dinosaures, réflexion sur l’histoire naturelle, Editions du Seuil, collection Point Sciences, 1993, 660 pages, 10 euros.

QUELQUES CHIFFRES SUR (ET POUR) LE PLAISIR

Le livre d’Elisabeth Lloyd contient tout un chapitre qui est une revue exhaustive et critique sur la sexualité féminine. Lloyd reconnaît que les données actuelles sont rarement statistiquement représentatives de la population générale et principalement d’origine occidentale. De plus, elles sont obtenues de manière indirecte par des questionnaires et des entretiens, des méthodes connues pour permettre au sujet de se présenter sous un« meilleur » jour, souvent de façon inconsciente. Ainsi, le nombre moyen de partenaires hétérosexuels dans les 5 dernières années rapporté par les hommes est de 75 % supérieur à celui rapporté par les femmes, alors que logiquement les deux moyennes devraient être égales.

Mais Lloyd souligne qu’en attendant des données plus précises, une hypothèse de l’évolution de l’orgasme féminin doit expliquer les données dont nous disposons actuellement. C’est seulement à la lumière de ces données que Lloyd conclut que ce n’est pas une adaptation.

Physiologie de l’orgasme :

Chez la femme, la principale partie sensorielle est le clitoris, même si, dans certains cas, Lloyd n’exclut pas un rôle mineur d’un éventuel « point G » sur la partie antérieure du vagin.

Là où les hommes passent progressivement d’une phase d’excitation sexuelle à une phase de plateau d’excitation pour aboutir à l’orgasme puis un retour à la normale, les femmes reviennent à la phase de plateau ce qui permet à 14 % d’entre elles d’avoir plusieurs orgasmes à la suite sans « temps mort ».

Contrairement à l’idée reçue, ce phénomène n’est pas une particularité féminine : il est aussi observé chez quelques hommes jeunes ou pré-pubères ou encore chez certains yogi qui peuvent découpler l’orgasme de l’éjaculation.

Masturbation féminine :

Parmi les femmes qui disent se masturber (62 % de l’échantillon du rapport Kinsey et 82 % de l’échantillon de l’étude de Hite), 95 % ont facilement des orgasmes en un temps moyen de 4 minutes soit aussi rapidement que les hommes. Parmi elles, 84 % se masturbent en stimulant le clitoris et les petites lèvres, moins d’un cinquième le font par stimulation clitoridienne et en s’insérant un objet dans le vagin et 1,5% d’entre elles le font seulement par stimulation vaginale.

L’orgasme féminin lors d’un rapport hétérosexuel :

Malgré la disparité des données, Lloyd résume que 25 % des femmes arrivent toujours à l’orgasme lors d’un rapport hétérosexuel, 55 % ont un orgasme plus d’un rapport sur deux, 33 % ont rarement ou pas d’orgasme lors d’un rapport, entre 5 et 10 % n’ont jamais d’orgasme. Toutefois, beaucoup d’études ne cherchent pas à savoir si la pénétration vaginale est manuellement accompagnée d’une stimulation clitoridienne (assisted intercourse) alors que cela augmente clairement les chances d’atteindre l’orgasme.

La position la plus propice à l’orgasme est lorsque la femme est sur l’homme. Et les hommes ont tendance à surestimer le nombre d’orgasmes de leur partenaire féminine et à ne pas être très bon quand il s’agit de détecter des orgasmes simulés.


[1Le dernier livre de Elisabeth Lloyd, The case of the female orgasme : bias in the science of evolution, n’est pour le moment disponible qu’en anglais mais un travail de traduction française est en cours. En attendant, les curieux pourront se reporter soit au numéro du 2 mars 2006 de Courrier international qui contient une interview et un article autour de ce sujet, soit au recueil d’articles du célèbre paléontologue Stephen Jay Gould, La foire aux dinosaures, dans lequel on trouve, entre autre, sa défense de l’hypothèse de Symons et Loyd sur l’orgasme féminin.

[2Dans cet article, comme Lloyd dans son livre, l’orgasme est considéré d’un point de vue réductionniste en se focalisant sur sa composante réflexe et en omettant les composantes psycho-affectives. Au sujet de l’orgasme, il est possible d’étudier l’évolution d’une part des contractions musculaires réflexes déclenchées par des stimulations sensorielles et d’autre part des sensations plus ou moins agréables en fonction du contexte, socioculturel notamment, qui découlent de ces mêmes stimulations.

[3Ce qui en soit est déjà contestable et contesté.

[4Accessoirement ces données permettent de rappeler aux hommes hétérosexuels qui se préoccupent du plaisir de leur partenaire que faire l’amour ce n’est pas comme le football et que l’on peut aussi se servir de ses mains !

[5Situation d’une femme qui a plusieurs amants.

[7Voir l’entrée « biais de confirmation » sur le dictionnaire du site des sceptiques du Québec.

[8Au vu de l’importance jouée par l’autocorrection dans l’épistémologie et l’objectivité scientifique, Lloyd n’est pas loin d’accuser ce domaine de recherche d’être devenu une pseudo-science.

[9Lloyd admet elle-même que le nom de cette hypothèse est très mal choisi et qu’elle lui préfère le nom d’hypothèse du bonus fantastique (fantastic bonus).

[10Stephen Jay Gould, « Kropotkine n’était pas cinoque », La foire aux dinosaures, réflexion sur l’histoire naturelle, Editions du Seuil, 1993, 660 pages, 10 euros

[11François Sébastianoff, "De la neuroscience aux sciences sociales : la continuité objective", Réfractions n° 13, automne 2004, 176, 12 euros.

 
☰ Accès rapide
Retour en haut