Clash novembre-décembre

Lycéen.nes, étudiant.es, c’est aussi notre lutte !




Un peu partout en France, la même colère, la même détermination et la même volonté de ne pas se laisser faire. Partout, des manifs sauvages qui défient la police. Partout des routes bloquées et des travailleur.ses en grève. Cette révolte qui traverse le pays, c’est aussi celle des lycén.nes et des étudiant.es. Nous aussi, le gouvernement nous attaque ! Dans les facs, de plus en plus d’assemblées générales, tandis que les blocus de lycées se multiplient. Continuons à nous organiser et amplifions notre mobilisation pour lutter au côté des travailleur.ses contre l’État et les patrons.

Le gouvernement attaque la jeunesse !

Le gouvernement a annoncé une hausse massive des frais d’inscription pour les étudiant.es étranger.es. Ces dernier.es doivent déjà souvent travailler en plus de leurs études, et payent au moins 2000€ avant d’étudier en France à cause des frais de visa, de cours de français... C’est une mesure raciste, qui veut chasser de France les étudiant.es étranger.es, notamment africain.es et sud-américain.es. Face à la hausse, ces étudiant.es organisent des assemblées générales comme à Rennes, Saint-Denis ou à Paris 1. 
Le gouvernement attaque aussi les lycén.nes. Avec Parcoursup, il a déjà montré qu’il voulait exclure de l’Université les jeunes des classes populaires. Maintenant, il continue avec le nouveau bac, en organisant la concurrence des bahuts entre eux et en renforçant le tri social. Il a aussi annoncé qu’il voulait rétablir le service obligatoire pour les jeunes dès 16 ans, afin de nous enfermer sous la surveillance de militaires et nous bourrer le crâne avec son autorité, ses uniformes et sa discipline. Contre ces mesures, de nombreux lycées sont bloqués dans tout le pays, malgré les attaques de la police. Les flics sont déchaînés. Ils tabassent, mutilent, enferment et ont même failli tuer un lycéen à Orléans. Face à la répression, organisons la solidarité. Ils ne nous feront pas reculer !

Nous ne sommes pas seul.es !

Alors qu’il passe son temps à faire des cadeaux aux grandes entreprises et aux riches, le gouvernement a encore une fois choisi de faire payer le peuple en taxant l’essence ! Le mouvement des Gilets jaunes, lancé pour lutter contre cette taxe, a beaucoup élargi ses revendications et exige désormais la hausse des salaires ou la démission de Macron . Cette vaste révolte populaire doit être soutenue par la jeunesse : elle fait écho à nos propres revendications. Les lycéen.nes qui ont massivement bloqué leurs établissements le 3 décembre l’ont bien compris : nombreux.ses étaient celles et ceux qui portaient des gilets jaunes tout en revendiquant la fin de Parcoursup et l’abandon de la réforme du bac. C’est à l’unité du peuple face aux attaques de l’État et des patrons que nous devons nous consacrer.

Vive la démocratie directe ! Vive la grève !

Le gouvernement espère voir s’essouffler nos révoltes. Mais tout commence. A présent qu’un vent d’insurrection souffle à travers le pays, comment le mouvement va-t-il s’organiser ? Sur tous les fronts de la lutte, dans les lycées comme dans les facs, nous défendons la démocratie directe. Cela signifie que tout doit partir des assemblées locales et qu’il faut éviter que des « représentants » autoproclamés aillent parader auprès des politiciens et négocier des miettes. Dans tout le mouvement, c’est la base qui doit garder le contrôle. Mais cela ne suffira pas si la jeunesse reste isolée des travailleur.ses qui se battent dans tout le pays. Avec l’aide des syndicats de lutte, construisons une grève de masse, pour bloquer une fois pour toutes le pays et faire plier ce gouvernement !

 
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