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Un 8 mars pour l’égalité et contre les violences




Les femmes sont appelées à faire grève et à manifester jeudi 8 mars, à l’occasion de la
Journée de Lutte pour les Droits des Femmes. Soyons toutes et tous dans la rue pour construire nos solidarités féministes !

Des violences au coeur d’un système

Il y a quelques mois naissait le mouvement #MeToo #Balance TonPorc sur les réseaux sociaux suite à un énième scandale de violences sexuelles. Un gigantesque élan de prise de parole mais aussi d’écoute des femmes a irrigué toute notre société. Ce mouvement sans précédent touche le cœur du système de domination masculine : les violences sexistes et sexuelles exercées sur les femmes.

En effet, ce sont bien ces violences qui nous maintiennent dans la peur et nous isolent. Et donc qui nous empêchent de lutter contre les inégalités, les discriminations dont nous sommes victimes. Les dominations économiques tout d’abord, au travail comme à la maison : les salaires toujours plus bas que ceux des hommes, les emplois précaires, l’absence d’avancement… qui se conjuguent, une fois de retour à la maison, avec la double journée de travail ! Il nous faut assurer les tâches ménagères et les soins aux enfants. La domination sur nos corps est aussi toujours bien pré- sente. L’avortement libre et gratuit pour toutes, par exemple, est insuffisamment garanti en France, du fait de la casse de la sécurité sociale et de la baisse des subventions aux associations.

La lutte pour les droits des femmes est internationale !

Juste à côté de chez nous, en Irlande, un référendum sur l’avortement va être organisé. Tout en soutenant le combat des Irlandaises pour le droit à l’avortement, nous ne pouvons que déplorer que le droit des femmes à disposer de leur corps soit mis en débat ainsi, comme si tout le monde avait son mot à dire sur notre choix à continuer ou non une grossesse…

Reconstruire des solidarités

Maintenant que les violences faites aux femmes se sont fait une place dans l’espace médiatique, c’est dans tous les lieux de domination des femmes qu’il faut construire nos solidarités féministes. La grève des femmes est un outil qui nous appartient pour lutter contre le harcèlement sexuel et les autres violences, contre les inégalités salariales ou les autres nombreuses discriminations (stigmatisation des femmes enceintes, invisibilisation du travail, injonctions à l’apparence physique…). La lutte se fera sur les lieux de travail, dans la rue et à la maison ! Investissons ces lieux de notre parole collective, pour que la peur change de camp, pour qu’elle aille du côté des agresseurs et de ceux qui les soutiennent, du côté des patrons et des maris qui exploitent !

Le 8 mars, créons, recréons, construisons, montrons nos solidarités féministes !

 
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