Un soutien original à des luttes de précaires




A Paris, des grèves ont éclaté, particulièrement depuis 2000, dans la restauration rapide (deux grèves du Mc Do Strasbourg-St-Denis de 115 jours en 2002 puis d’un an en 2003-2004, grèves d’un mois chez Pizza Hut), le commerce (grèves à Maxilivres, Go Sport, la Fnac, H&M...), chez les salariés immigrés surexploités d’Arcade (un an), des pubs Frog, des cafés Ruc, etc.

Dans ces grèves, les succès obtenus l’ont été autant par le soutien extérieur de comités de soutien que par l’action syndicale classique. Mais les revanches des directions patronales de ces multinationales sont la règle (licenciement de Faty Mayanpar Arcade en mai 2004, licenciements en rafale chez Quick en décembre 2004, licenciement de Cédric chez Virgin, etc...). Ainsi s’est constituée, de lutte en lutte, une mouvance composite qui est plus ou moins large, qui se recompose à chaque conflit, mais qui a comme constante d’apporter son concours (sans mise en avant de son organisation) aux grévistes ou aux salariés licenciés en faisant appel à l’opinion et en organisant des blocages. C’est le Comité de soutien aux luttes, ou encore Collectif de solidarité avec Faty et les licenciés de Quick. Tous les vendredis soir, parfois le samedi, il organise avec les salariés le blocage d’un Quick et un pique-nique dans un des hôtels du groupe Accor, donneur d’ordre d’Arcade, pour exiger la réintégration des salariés licenciés.

 RDV tous les vendredis à 18H30 devant le siège d’Arcade, 80, rue du Faubourg-saint-Denis, (M° Château d’Eau).
 Contact : fatysolidarite@hotmail.com

 
☰ Accès rapide
Retour en haut