Italie, victoire contre la répression antisyndicale




Une bonne nouvelle en provenance d’Italie.

Fabrizio Acanfora, syndicaliste cheminot et militant de la Federazione dei Comunisti Anarchici (FdCA) a gagné le procès que son employeur, Trenitalia, lui avait collé sur le dos. Le tribunal dans son jugement du 18 novembre dernier a refusé le recours de Trenitalia qui voulait une confirmation judiciaire des mesures disciplinaires qu’elle avait pris contre Fabrizio. Fabrizio s’était vu infliger 10 jours de mise à pied pour avoir fait état dans les colonnes du quotidien Secolo XIX des dysfonctionnements des chemins de fer italiens qui s’expliquent par la politique de déréglementation et de libéralisation du rail à l’échelle nationale et européenne.

Fabrizio ne connaît pas encore les motivations du jugement. Mais en attendant, cette décision prise par le tribunal de Rome en première instance constitue une petite victoire, car les précédents procès contre des cheminots avaient tourné en leur défaveur. Par exemple, le tribunal de Gênes a confirmé le licenciement d’un cheminot.

Pour Fabrizio, cette victoire est celle de la solidarité, celle des cheminot(e)s et celle de la FdCA. En Italie, elle a été notamment le fait de ses collègues de travail, de ses voisins et de syndicats de cheminot(e)s comme SULT, FLTU-CUB et ORSA.

Dans un message qu’il nous a fait parvenir, il souligne le rôle de la solidarité internationale et remercie particulièrement les cheminots français d’AL et de SUD-Rail « qui parmi les premiers m’ont envoyé un très agréable message de solidarité ».

 
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