Tract Unitaire 56

La dette n’est pas la notre : nous refusons de la payer !




En France, après celui du 24 août (12 milliards), un nouveau plan d’austérité a été
annoncé par le gouvernement Sarkozy-Fillon le 7 novembre (7 milliards). Et déjà on
nous annonce de nouvelles taxes, de nouvelles baisses des prestations sociales, de
nouvelles attaques au temps de travail...

Partout en Europe les gouvernements mentent en
disant que la dette augmente parce que nous
vivons au-dessus de nos moyens, et que nous
devons accepter l’austérité :

 Les salaires en berne alors que tout augmente
 Des coupes sombres dans les services publics et la
protection sociale
 Les « restructurations » d’entreprises.
Quel mépris pour les familles angoissées par les
 ns de mois, pour les millions de travailleurs
pauvres, les retraités dans la misère, la jeunesse
précarisée, les salariés licenciés pour préserver les
dividendes des actionnaires !
Cette dette n’est pas la nôtre, elle est illégitime.
C’est le résultat de 30 années de politiques libérales,
qui ont amené à :
 Transformer les déficits des banques en dettes
publiques d’Etat, avec des taux d’intérêts toujours
plus hauts.
 Réduire les recettes des Etats par la baisse des impôts
des plus riches et des entreprises.
 Priver de ressources la protection sociale par les
exonérations de cotisations des entreprises.

Elle a explosé ces 3 dernières années pour sauver le
capitalisme, en ingurgitant des centaines de
milliards de dettes bancaires, a-n d’éviter à ces
banques l’e-ondrement qu’elles ont pourtant
elles-mêmes créé !

Dans toute l’Europe, la « troïka » (Union Européenne,
la Banque Centrale Européenne, Fonds Monétaire
International) exige de tous les partis (droite et
gauche) qu’ils recourent à l’union nationale, au
consensus pour rembourser la dette, donner des
gages aux marchés -nanciers ; elle exige des organisations
syndicales qu’elles se prêtent au "dialogue
social« , s’intègrent à leur »gouvernance" pour
appliquer les plans d’austérité.

Il ne peut y avoir de consensus pour
secourir un système qui n’offre comme
perspective que survie et misère à
l’immense majorité pour le pro-t d’une
minorité.

Il faut mettre un coup d’arrêt à cette spirale infernale
vers le bas : le projet de nouveau traité européen
nous promet « l’austérité durable » ! Dans
toute l’Europe, des travailleurs et des chômeurs
sont dans l’action pour refuser ces plans d’austérité
à répétition.

La résistance s’impose pour défendre les intérêts
des classes exploitées les conquêtes
sociales et démocratiques. Par l’unité d’action
des organisations, au-delà de leurs divergences,
il est possible de les arrêter.
Quels que soient les choix des uns et des
autres pour les élections de 2012, chacun est
conscient qu’un vrai changement ne viendra
que d’un puissant mouvement social.

Rassemblons-nous pour résister aujourd’hui,
pour ouvrir la perspective d’une alternative à la dictature
des capitalistes sur nos vies.

Les Alternatifs, Alternative Libertaire, CNT, FA, FASE, NPA, POI

Tract AL Lorient 28-01-2012
 
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