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Palestine : Halte au génocide à Gaza, à bas l’impérialisme !




En cinq mois, plus de 30 000 personnes ont été tuées à Gaza, dont la moitié sont des enfants. Les terribles images qui nous en viennent ne semble pourtant pas alerter l’opinion publique. Il faut stopper l’État d’Israël dans sa folie meurtrière, son régime colonial et d’apartheid.

Dans un silence assourdissant de l’occident, c’est un génocide qui se déroule dans la bande de Gaza. Qui ne le connait pas bien pourrait s’attendre à une réaction forte du soi-disant « camp de la liberté et de la démocratie ». Il n’en est rien.

Les images de civiles palestiniens et palestiniennes tuées alors qu’ils et elles se ruent, affamées, sur les colis humanitaires devraient avoir réveillé le peu d’humanisme qu’il pourrait rester en nos dirigeants. Il n’en est rien.

Celles des camions humanitaires, bloqués par des civiles israéliens et israéliennes radicalisées sans intervention des autorités, qui doivent retourner en Égypte faute de pouvoir passer, voilà qui aurait dû alerter l’opinion internationale sur la fascisation de la société israélienne. Voilà qui aurait dû interpeller toutes celles et ceux qui prétendent combattre l’extrême droite. Il n’en est rien.

Les pays impérialistes complices

Les images des soldats israéliens posant devant et brandissant fièrement des lingeries de femmes palestiniennes auraient dû choquer toute personne se prétendant proche de la cause des femmes. Il n’en est rien.

Pour le début du ramadan, les « optimistes » espéraient encore un geste. Le ministre de la défense, Yoav Gallant, préfère plutôt les menaces et l’islamophobie  : « Le mois de ramadan peut aussi être un mois de jihad, et nous disons à tous  : ne nous cherchez pas. Nous sommes prêts, ne commettez pas d’erreur ».

D’une trêve, d’un cessez-le-feu, il n’en n’est rien.

Plus de 30 000 morts à la mi-mars selon les estimations basses. Des femmes, des hommes, des enfants, des journalistes, des soignantes et soignants. Pour le gouvernement israélien  : des terroristes.

Alors que l’armée israélienne est ralentie par la résistance palestinienne à Khan Younes, alors qu’elle se retrouve débordée à cause de tous les fronts sur lesquels elle entend se défendre, sa motivation meurtrière n’a pas l’air de diminuer.

Si on voit la communauté internationale l’appeler timidement à un ralentissement, voire à des trêves, est-ce à la mesure du génocide en cours  ? Bien sûr que non.

À la place, les pays impérialistes occidentaux continuent à marchander des armes avec Israël, admirant leurs prouesses techniques à l’abri des bombes. Ils marchandent la mort.

Ces mêmes pays, après une résolution de la Cour internationale de justice demandant à Israël de protéger les convois humanitaires, annoncent retirer leurs subventions à l’UNRWA, principale agence humanitaire liée à l’ONU.

Ce qui se joue n’est pas juste une deuxième Nakba, c’est pire. Les gazaouies sont maintenant parquées comme du bétail, attendant leur tour à l’abattoir, dans une Rafah assiégée et sous les bombes.

C’est donc bien un génocide, et le gouvernement français en est encore bel et bien complice.

Boycott, pression et action syndicale

Ce qu’il faut maintenant, c’est une réaction populaire, un réveil international. Encore une fois, les dirigeants de ce monde ont montré leur mépris pour la paix et la justice.

C’est donc bien par le boycott, l’action syndicale dans les domaines où cela a un sens, et par des pressions politiques que nous devons continuer à nous mobiliser. Il ne s’agit plus de disserter sur le Hamas ou de la résistance palestinienne, il s’agit de soutenir un peuple qui meurt.

Judi (UCL Caen)

 
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